Comme les autres langues africaines, le wolof s’appuie beaucoup sur un imaginaire puisé dans l’univers des animaux. Ces êtres non humains permettent, (certes à leur insu) de construire des histoires, d’inventer des proverbes, de prononcer des sentences, d’édicter des règles etc. Rien de gratuit. L’intention est pédagogique. Les animaux domestiques donnent l’occasion d’exprimer des désirs de façon allusive, de magnifier des qualités ou de signaler des défauts. « Noble comme le cheval. » ; « Aussi généreuse qu’une vache » ; « Canaille comme un chien » etc. Même nos fantasmes y passent car, si le bouc est content de la chèvre c’est pour sa « disponibilité ponctuelle » ; sa queue est courte, bien repliée …
Comme les autres langues africaines, le wolof s’appuie beaucoup sur un imaginaire puisé dans l’univers des animaux. Ces êtres non humains permettent, (certes à leur insu) de construire des histoires, d’inventer des proverbes, de prononcer des sentences, d’édicter des règles etc. Rien de gratuit. L’intention est pédagogique. Les animaux domestiques donnent l’occasion d’exprimer des désirs de façon allusive, de magnifier des qualités ou de signaler des défauts. « Noble comme le cheval. » ; « Aussi généreuse qu’une vache » ; « Canaille comme un chien » etc. Même nos fantasmes y passent car, si le bouc est content de la chèvre c’est pour sa « disponibilité ponctuelle » ; sa queue est courte, bien repliée …