Description
Un homme, désespéré, a jeté sa femme du troisième étage d’un immeuble. Le Principal d’un collège de la place est parti à l’inspection d’académie. ’ayant pas vu la personne qu’il cherchait, du fait certainement de la grève des femmes, il se renseigna. On le dirigea vers la case écarlate, ce lieu réputé de débauche où, la très féministe Marguerite Francine, chargée du suivi de l’égalité des genres dans les écoles, passait le plus clair de son temps. Elle y était dans son bureau. Le Principal y est entré. L’ayant trouvée sur place, il l’a giflée, l’a terrassée, l’a piétinée follement, l’a traînée par les jambes pour ensuite la jeter dans un parterre de fleurs où il l’a laissée pour morte. Ensuite, tout enragé, notre homme se rendit à la police où il déclara qu’il venait de tuer quelqu’un, une femme qui, selon lui, installait le désordre dans l’esprit des enfants…Séguima, nous le répétons, publie tout ce qui grandit l’Afrique, les Africains et leurs valeurs de civilisation. Il ne s’agit pas de Négritude, mais d’Africanité. Tout passe par la femme. Un enjeu capital pour toute société.
Anna Ly Ngaye, Enseignante-Ecrivaine-Musicienne, a une plume hésitante, qui oscille entre un féminisme soft power et un femminisme conciliant. Elle pose dans ‘’ L’enharmonie des destins’’, un regard attendri sur la condition de la femme africaine sans appeler à une guerre des sexes. Elle narre dans un style à la Madame de Sévigné, par un élan descriptif à la Colette suivant un épanchement aussi touchant que chez Mariama Bâ, des destins rouges de sang, de la femme africaine. Ah ! Ce centre ! Comme un miroir déformant. Ah ! Ce carrefour où se mêlent et s’emmêlent des destins que l’auteure qualifie d’enharmoniques !Peh de Géo met en perspective plongeante le décor planté par Anna Ly Ngaye. ‘’Anthiou-Destin de femme’’ est une chronique à la Oyono, l’adresse d’une mère en errance à sa fille en danger, face à une toile d’araignée aspirante et envoûtante. Rebondissements, mises en abyme, suspenses, questionnements… Des nuages en pantalon ! Pourquoi ? Pourquoi tout ce ramdam autour de la terre ? Mondialisation ? Ecume de mer contre Racines de baobab ! La femme africaine est le centre d’intérêt primordial. Dans Anthiou, ça va se savoir…Ces deux auteurs, maîtrisant bien l’euphorie qui nait de l’inspiration créatrice, ont su dans ces œuvres, refreiner l’ardeur de leur plume, afin de traiter leur sujets, la femme africaine dans un nouveau monde, avec une littérarité exquise…L’éditeur