CEREMONIE DE PRESENTATION ET DE DEDICACE L’INSTITUT DIAMBARS (Saly Portudal-Mbour)

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De grands joueurs qui font la fierté du football mondial ont été formés dans ce centre mythique implanté au pays de Sadio Mané.
Dans cette merveille où on allie football et études, le livre a bien sa place. Soldât pour l’honneur du Lt-Colonel Elhadji Abbass Fall Phoenix y était en fête le Samedi 29 courant.

Compte rendu :

1- Equipe SEGUIMA
– Yacine Sèye / Marketing-Communication
– Fallou Ndao / Chargé des opérations techniques
– Cheikh Sanou Mône Diouf / Ecrivain-ambassadeur infatigable de la culture seereer, ami de SEGUIMA, ancien élève du Prytanée militaire de Saint Louis du Sénégal, de la même promotion que l’auteur du livre.
– Moi-même
2-Une salle somptueuse, tout le matériel en place, le buffet bien garni.
3-Du beau monde. Que d’hommes de culture dans l’armée sénégalise ! Ils sont venus en masse. Ils se mettaient en file pour se faire dédicacer le livre qu’ils venaient d’acheter.
4-Une belle leçon de ponctualité.
L’organigramme été respecté, le timing suivi à la minute près. A 15h, la cérémonie a démarré comme prévu dans le programme.
5- Extraits de mon discours

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Le processus d’édition du livre Soldat pour l’honneur m’a permis de découvrir le Lt- Colonel Abbass Fall. Un homme exigeant avec lui-même, mais tolérant avec les autres presque à l’excès. Rares sont les hommes qui sont gênés quand on parle de leurs qualités. Attardez-vous sur les mérites du Colonel Abbass Fall, son humilité est vite blessée. Cela ne l’empêche pas d’être d’un commerce très agréable. Il nous est arrivé, ensemble, de nous marrer comme des enfants, au détour d’une conversation téléphonique. Il est fort plaisant d’échanger avec lui parce qu’il est doté d’une culture générale prodigieuse en même temps qu’une maitrise parfaite de la langue d’écriture. Et d’ailleurs, mon intuition d’éditeur me dit que Monsieur n’a pas encore tout dit. Il n’a pas encore rangé sa plume … Heureusement pour la postérité. Au commandement, j’ai appris, par le moyen de mes investigations personnelles, qu’il est copain aux hommes de sa troupe et adoubé par ses pairs. Même ses ennemis ont droit de sa part, à une considération magnanime et respectueuse. Le cœur sur la main, il dégaine sa générosité comme le cow-boy son pistolet. Pour preuve, il destine les recettes de la vente de son livre aux invalides et mutilés militaires. Il est simplement ce qu’on appelle un homme bon.
D’un autre côté, je voudrais faire un clin d’œil à une femme. Lors de l’interview que Monsieur Fall a accordée à Yacine Sèye notre journaliste-maison, une dame était parmi nous, impériale dans son silence, d’une douceur presque touchante, répandant sa grâce alentour par un sourire complice jamais éteint. Madame Daro confirme la règle qui veut que derrière chaque grand homme, il y ait une grande dame. Madame Fall, veuillez inspirer aux femmes féministes qui s’agitent vainement pour réclamer une égalité avec les hommes, l’idée que par la simple finesse de votre intelligence, vous dominez sereinement votre monde. Vous êtes une grande dame.
Pour terminer, je voudrais m’adresser au gouvernement de la République du Sénégal. Nous, agents du livre, étions nombreux à combattre avec engagement et abnégation aux côtés des forces progressistes pour annihiler les velléités de pérennisation du pouvoir de « Toog muy dox ». Nous sommes encore nombreux à défendre le projet souverainiste et panafricaniste que pilotent le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko. Forts de ce sentiment d’appartenance au même camp, pour la défense des mêmes causes, tout en étant fiers des actes révolutionnaires que vous posez de jour en jour, gouvernement du Sénégal, nous vous demandons de considérer avec toute l’attention qu’elles méritent, la question du Livre et la situation de ses acteurs. Le Livre souffre, ses acteurs étouffent. Le fonds d’aide à l’édition dont nous réclamons le renforcement depuis des années, tarde encore à être activé. Nous vous prions de penser à ce secteur névralgique qu’est la Culture dont le Livre est un des leviers essentiels. En effet, la Culture s’exprime par des cultes, des rites, des traditions … Mais son véhicule essentiel est la langue, qu’elle soit écrite ou parlée. L’ingrédient le plus consubstantiel de la sauce culture, celui que l’on trouve au fond de son gratin, est sans conteste, le livre. Donnons-lui la place qu’il mérite dans le combat permanent pour la quête de notre souveraineté. Souveraineté alimentaire, militaire, monétaire mais aussi et surtout, souveraineté éditoriale.
Je vous remercie.
Waly Ndour
Directeur des Editions SEGUIMA

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