Les organisations de la société civile se révèlent à nous comme une génération spontanée. Un beau jour, on les trouve en se réveillant. Elles poussent comme des champignons. Personne ne sait d’où elles viennent, qui les crée et surtout, quelle est leur légitimité.
En 2011, la lutte contre le régime de Wade était un impératif national parce qu’il visait une d’évolution monarchique du pouvoir étatique en plus de la gabegie financière, de la spoliation foncière et autres dérives.
Sous Macky Sall, le combat contre le régime était un devoir patriotique parce qu’il tripatouillait la constitution à volonté, emprisonnait et tuait pour une mouche qui vole.
Le Président actuel, élu il y a de cela à peine 6 mois seulement, est en train de mettre en œuvre les commandements du peuple qui l’élu. Et voilà que des tisserins s’égaillent dans la cour en jacassant à tue-tête, tôt en se levant et tard en se couchant. On nous brise les tympans avec leur hypocrite démocratie.
Où étaient-ils avec leur démocratie, quand Macky Sall emprisonnait et tuait à tout bout de champ ? Quand Ousmane Sonko a été barricadé comme un malfaiteur, ses données personnelles éparpillées dans la rue publique, où étiez-vous avec votre fameuse démocratie ? Que faisiez-vous ? Quand le chouchou du peuple sénégalais, idole des jeunes africains pratiquait la grève de la faim, au risque de sa vie, où étiez-vous avec votre fumiste démocratie ? Que faisiez-vous ? Dites-moi où était votre démocratie ? Surtout ne me parlez pas de ces soi-disant intermédiations de dernière heure qui n’ont servi qu’à donner le change.
Les gens de la Société civile d’ailleurs, qui les a mis là ? Pour quelle mission ? Pour combien de temps ? Par quels moyens fonctionnent-ils ? Qui les financent ?
Il y a deux gros membres de la société civile. L’un fait la mouche du coche croyant que c’est lui seul qui, par la force de son intelligence, fait marcher l’attelage institutionnel de notre pays. L’autre se croit vice-président du Sénégal. Il se comporte comme le surveillant désigné de l’état. Qui l’a mandaté ?
Ces deux s’adressent directement à nos plus grands dirigeants en les toisant. D’où tirent-t-ils la base de leur morgue si hautaine ? Qui sont derrière eux ? Comment sont-ils choisis ? Pour combien de temps ? Pour quoi faire ? Puisque de nos jours, leur combat est mené contre les désirs du peuple, à qui rendent-ils compte ?
Le Président Diomaye Diakhar Faye a été élu dès le premier tour à une majorité de 54 %. Le gouvernement qu’il a mis en place, sous la houlette du Premier Ministre Ousmane Sonko est en train de dérouler un programme pour la réalisation du projet auquel les Sénégalais ont adhéré dans leur grande majorité. Dès lors, il est légitime de vous demander : Quel est le problème des gens de la société civile ? Si vous agissez pour nous du peuple, vous pouvez vous calmer. Avec le gouvernement actuel, c’est nice. On adhère à 100 %. Si vous agissez au bénéfice d’entités étrangères, nous ne vous laisseront pas faire, in sha Allah.
Chers dirigeants du Sénégal, ceux qui se targuent de la démocratie pour désorganiser le pays, la volonté autocratique du peuple commande de les mettre de côté pour organiser la patrie. La mission que le peuple vous a confiée s’impose aux galimatias de ces bavards à la logorrhée désuète.
Ils ont raté le train de la révolution et se mettent à brailler du plus fort que porte leur voix enrouée de désespoir et de méchanceté, pour en arrêter la marche de l’histoire. Vanité !
Certes, leur cause est perdue d’avance car la machine est en brande et roule inexorablement vers la prospérité dans la souveraineté nationale et africaine. Quand même il urge d’avoir à l’œil, le mouton noir de la bergerie parce qu’il dégage des ondes négatives qui peuvent émousser l’ardeur de certains éléments de la ferme.
Ambassades et ONG occidentales, le peuple veille. On ne lui volera pas sa victoire.
A bon entendeur, le train de la Révolution roule sur de bons rails …
Mbegaan Koddu