Ils en veulent à notre Révolution 

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Quand on éparpille de la poudre insecticide ou que l’on pulvérise ce même produit sur un plancher crasseux, on voit de petites bêtes s’égailler éperdument, ne sachant où se réfugier face à l’odeur mortelle qui les poursuit et les attend partout. La raison de ce branle-bas est que l’atmosphère leur est devenue irrespirable,  invivable.

Quand il y a peu, on emprisonnait par milliers des Sénégalais, jeunes et vieux, femmes et hommes, ils ne disaient rien.

Quand on assassinait impunément des Sénégalais pour leur accointance avec le Pastef (crime de lèse-majesté), ils étaient aussi muets que des carpes.

Quand une minorité d’individus, rapaces inutiles à la nation, se partageait les terres de notre pays, munis du quitus de leur appartenance à la mouvance présidentielle, ils étaient cois comme des cadavres longtemps ensevelis.

Quand la clique des affairistes profiteurs et opportunistes voleurs dilapidait nos avoirs à coup de centaines de milliards à qui mieux mieux, ils étaient  aussi ‘’indifférents’’ qu’un boa repu.

Quand des imams se faisaient emprisonner (les uns sont morts, les autres devenus aliénés mentaux du fait de la rigueur de la géhenne réservée aux opposants)  pour avoir, dans leur prêche, rappelé ce que le prophète Muhammad (PSL) nous a enseigné, ils détournaient le regard de complicité honteuse.

Quand on jetait Ousmne Sonko en pâture, en l’accusant, de régionalisme, de rébellion, de djihadisme, de terrorisme et même de corruption de la jeunesse dans le sens de proxénétisme, ils jouaient à l’équilibrisme comme de funestes funambules

Quand on brutalisait le chouchou du peuple, Ousmane Sonko, cassant de façon terrifiante, les vitres de sa voiture pour l’enlever, le kidnapper et le gazer avant l’emmener manu militari, ils ont approuvé au nom de l’application des décisions de justice

Quand on a barricadé Ousmane Sonko pendant près de deux mois chez lui, l’isolant, le coupant du monde entier sans aucune base légale, ils ont acquiescé au nom du règne de l’ordre public

Quand des plans étaient ourdis, des stratagèmes développés pour l’empêcher de participer aux élections, ils louaient le génie politique de Macky Sall, laissant Sonko et les siens souffrir le martyr d’un flagrant  ostracisme.

Quand on déchirait les photos du président de Pastef sur tous les murs de Dakar, dissoudrant son parti, pour l’effacer de la mémoire des Sénégalais, ils riaient sous cape, comme le commande leur hypocrisie de tous les jours.

Maintenant que l’heure de la rupture a sonné les voilà qui jacassent comme des tisserins.

Un gouvernement qui privilégie l’Afrique dans sa démarche diplomatique, priorise l’agriculture, retire la terre aux spoliateurs pour la rendre au peuple, rend la mer et ses ressources aux Sénégalais, préserve nos richesses du sol et du sous-sol, met de la discipline dans la marche de l’administration, combat la corruption, tout cela en l’espace d’un mois, mérite-t-il cette volée de bois vert que l’on remarque dans les médias les plus comploteurs de l’espace audiovisuel sénégalais ?

Jean Luc Mélenchon était au sein du parti socialiste français, l’un des plus ancré à gauche. Ses fortes convictions l’ont amené à créer un parti du nom de Les insoumis. Ce parti, le plus altermondialiste de France, prône l’avènement d’un monde qui ne sera pas dominé par la puissance du Capitalisme international. Il accepte et encourage la défense de la souveraineté africaine. Il a défendu, soutenu et supporté les patriotes sénégalais pendant les moments de galère kafkaïenne. Le voilà qui applaudit à l révolution citoyenne. Jamais un politicien français n’a autant pris en considération les préoccupations réelles des Africains.

Dans le contexte occidental, défendre la Palestine contre Israel, est un grand risque pour tout homme politique qui espère un avenir politique éclatant. Monsieur Mélenchon prend journellement fait et cause pour le peuple martyr de Palestine. De même, chez eux, la question LGBT est très délicate.  Les Insoumis est au cœur d’une coalition appelée NUPES qui est très colorée. Donc, dans le contexte français, JLM est obligé, partout où il est, de rassurer ses compagnons LGBT pour leur montrer qu’il défend leur cause. Ce que sachant, Le Président Ousmane Sonko a voulu être clair avec lui : «  On vous comprend, mais vos réalités ne sont pas les nôtres. »

Cela dit, sachons faire la différence entre goorjigéen (homme-femme) et homosexuel :

  • Le goorjigéen, dont a  parlé le Président Ousmane Sonko est, dans la conception sénégalaise, un homme efféminé vivant parmi les femmes avec ses manières de femmes qui égayent la gent féminine. Dans les cérémonies ils font de l’animation … Quand Ousmane Sonko parle de tolérance, il s’agit bien de ceux-là.
  • Le mot homosexuel est forgé à partir du mot sexe. Donc à la base, il ne s’agit pas de comportement gestuel, mais de pratique sexuelle déviante, de sexualité  contre nature. L’homosexuel qui nous vient d’Occident est une personne comme tout le monde (vrai homme et vraie femme par l’apparence) qui choisit de coucher avec des hommes ou des femmes  du même sexe qu’elle. Cette personne-là ne connaitra jamais la paix au Sénégal.

Voilà ! L’essentiel est dit. Jean Luc Mélenchon  a compris, les Sénégalais qui veulent comprendre ont compris. Les autres n’ont qu’à se fendre la gorge à se briser le cœur. Et puis, le ridicule du ridicule, c’est ce barbu que tout le monde  a vu en joyeuse compagnie avec des homosexuels avérés, dansant énergiquement dans une défilé de gay pride, ce même individu portant teeshirt aux couleurs arc-en-ciel déjeune et dine avec « Ce que Ousmne Sonko  a dit … »

Qui veut s’opposer n’a qu’à faire comme ceux qui sont actuellement aux commandes, quand ils se battaient contre l’injustice. Ils ne craignaient ni le soleil, ni la pluie, ne redoutaient ni la prison, ni la mort, ni les privations, ni la diabolisation. Ils avaient une cause noble, ils l’ont défendue du palais de justice au Palais de la République. Essayez !

Chers amis, le Sénégal tient sa Révolution. Sonko est Diomaye, Diomaye est Sonko. On ne lâchera pas, in sha Allah.

Mbegaan Koddu

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