Que l’on me comprenne bien. Autant j’appréciais Marième Faye Sall avant les dérives de son mari, pour sa sénégalité affirmée dans une parfaite africanité, plus, j’agrée l’authenticité bien africaine dignement exprimée par Marie Khone Faye aux côtés de notre Président de la République bien aimé, Son excellence Bassirou Diomaye Faye.
D’un autre côté, je suis de ceux qui pensent que le bon Dieu nous a gratifiés du tandem SONKO-DIOMAYE pour que la pensée de Cheikh Anta Diop combinée à la vision de Mamadou Dia soit mise en pratique de façon révolutionnaire. Ils sont à l’œuvre. On les accompagne. Justement, on prend notre plume pour ça.
Nous avons dit SOUVERAINISME PANAFRICANISME. On ne le répète jamais assez. La souveraineté n’est pas qu’économique, politique, alimentaire, militaire, sanitaire … Elle est aussi et surtout culturelle ou elle n’est pas. On ne peut pas être souverain dans une culture étrangère.
Tout le monde sait que dans notre culture, l’homme et la femme sont considérés comme deux êtres humains conçus différemment mais unis dans une parfaite complémentarité. Si du point de vue biologique, mental ou physique l’homme et la femme devaient être pareils, Dieu ne se fatiguerait pas à nous faire en deux sexes, Il n’en ferait qu’un seul. Il a fait le mâle et la femelle pour qu’il y ait croisement et production. L’humanité entière a été bâtie sur ce principe.
Un beau jour, une voix venue du lointain Occident a clamé dans notre conscience de colonisés ! « On ne nait pas femme, on le devient » Donc, chaque personne peut choisir d’être un homme, une femme ou entre les deux. Consommateurs d’idées que nous sommes, nous gobons. Pour la mise en pratique de leur idéologie pernicieuse, ils élaborent des théories euphorisantes véhiculées par une terminologie aussi dangereuse que le virus Ebola : couches vulnérables, genre, inclusivité …
Inclusivité en Occident veut dire : il faut de la place pour tout le monde. C’est comme mariage pour tous. Même ceux que la société rejette pour leurs pratiques malsaines. Ce qui légalise le mariage homosexuel. On parle même d’écriture inclusive. Par exemple : il (garçon) elle (fille) ielle (autre)
Le mot ‘’genre’’ signifie : homme, femme ou autre
En Afrique, au Sénégal en particulier, quelles sont les couches vulnérables ? J’ai beau cherché, je ne trouve pas. En Occident où il y a le racisme, on peut parler des gens de couleur et les homosexuels. Ici, c’est qui ? Les femmes et les enfants. On les protège contre qui ? Evidemment contre nous les hommes. Pourquoi ? Y a quoi ? On protège nos femmes et nos enfants contre nous ? Et on les laisse faire.
Nos officiels s’impliquent même dans leur politique pour capter des financements. On a bien entendu Madame la première dame mentionner dans ses salutations le représentant résident de l’UNESCO, tête de file du groupe national des partenaires de l’Education et de la formation. Evidemment, nous savons que Madame est bien encadrée par des gens encore dans le ‘’système’’. ‘’Les partenaires techniques’’ et sociaux sont des agents formés pour l’application des programmes destinées aux femmes que l’on veut éloigner des hommes ou qui veulent avorter. Les bajanu gox sont jouent un rôle néfaste. Ils sont tous cités dans le discours.
Sur le plan de notre culture éducationnelle, malgré la rupture systémique attendue, rien n’a changé et rien ne changera tant que ce représentant du système des Nations-Unis est là, sur place, pour nous dicter ce que nous devons enseigner à nos enfants. Ils nous laissent exprimer notre volonté de changement puis, ils organisent des séminaires ou élaborent des documents pour tout instrumentaliser. Si nous comptons toujours sur leurs financements, nous ferons ce qu’ils nous dictent, c’est tout. L’heure est venue de compter sur nos propres moyens pour financer l’éducation de nos enfants.
Madame la Première Dame, je vous ai entendu dire : « … l’éducation des filles, ce groupe souvent vulnérable, pour leur autonomisation et leur bien être… » Personnellement, je ne vous en veux pas car je sais comment sont rédigés ces discours. Et je suis persuadé que ce que vous avez lu, vous ne le pensez pas au fond de vous-même, car telle que vous êtes, telle que nous vous aimons, fille, vous ne revendiquiez pas l’égalité avec les garçons, vous ne cherchiez pas à vous autonomiser par rapport à vos parents et vous ne vous focalisiez pas sur votre bien être au détriment de l’obéissance à vos parents. Nous parents de ces filles dont vous parlez, souhaitons que nos filles soient comme vous, une fois adultes, c’est-à-dire authentiquement enracinées dans notre culture et incarnant vos valeurs de femme distinguée par votre retenue, votre sagesse et votre engagement aux côtés de votre mari en acceptant dignement son choix matrimonial polygamique. Vous êtes un parfait modèle pour nos filles. Donc, ne les éloignez pas de leurs parents, ni de leurs frères, les garçons. Ah ! Les pauvres ! Ils sont victimes d’une flagrante discrimination. Aucun programme ne parle d’eux. On les oublie. Ce qui les plonge dans une frustration grandissante qui inhibe leur volonté et leur masculinité sans que vous vous en rendiez compte. Demandez à ceux qui tiennent les classes. Les garçons sont devenus comme des poulets mouillés. Depuis qu’on a intégré les programmes d’équité et de genre dans les écoles, vers les années 80, les relations naturelles entre garçons et filles sont faussées. Les garçons souhaitent secrètement être des filles pour avoir les mêmes prérogatives que leurs sœurs. D’où part nécessairement une tendance latente à l’homosexualité. C’est normal. L’enfant a besoin d’attention, d’affection. Il veut se sentir considéré. Mais on tourne le dos au garçon. C’est tout pour la fille, rien pour le garçon devenu tout penaud. L’accès et le maintien des filles n’est plus qu’un prétexte, du reste fallacieux. C’est une réalité flagrante que les filles très souvent dépassent en nombre les garçons. Et puis, on fait des écoles spécifiquement pour elles. On leur accorde un encadrement particularisé. Les meilleurs postes leur sont réservés dans l’administration (publique ou privée) On les gonfle d’orgueil au point qu’elles ont tendance à se croire supérieures aux garçons. Ceux-ci galèrent, ratent leurs examens et tombent dans le chômage ou conduisent des motos taxi avant de prendre les pirogues pour aller se noyer en mer. Trente à quarante ans après l’introduction de ces politiques éducatives désastreuses, ‘’les filles de l’Occident’’ sont devenues des femmes ingérables. Elles bannissent le mariage, cette institution qualifiée de ringarde. Si elles s’y mettent, c’est avoir un enfant et demander le divorce. La loi est pour elle. Le juge tranche selon ses intérêts. Après, elle s’en va papillonner. Elle s’éloigne de son allié naturel, l’homme, pour se tourner vers une personne du même sexe qu’elle… Et le projet de l’Occident a réussi.
Je voudrais m’adresser au Ministre de l’Education nationale, Monsieur Guirassy que j’apprécie énormément pour ce qu’il incarne en matière de religion. Dans son institut (IAM) j’ai vu, marqués sur le fronton des salles : « Rahmane, Rahiim … » Il affiche fièrement des attributs d’Allah dans un type de lieu ou habituellement, on exige la laïcité. Ensuite, ma fille qui y a obtenu son diplôme en Ressources humaines, a subi l’épreuve très formatrice de l’immersion à Kédougou où elle et ses camarades ont été astreintes à des conditions de vie très contraignantes pour apprendre à rester bien africaines après leur certification. Je m’incline donc, Monsieur Guirassy, devant ces valeurs que vous incarnez tout en vous demandant de ne pas vous en éloigner dans votre ministère. ? Vous savez mieux que moi ce que cherchent les Occidentaux quand ils apportent leurs financements. Ils veulent faire de nos filles des féministes. Vous le savez bien. Contre vents et marées, le Président du PASTEF, homme de fortes convictions, le Premier Ministre Ousmane Sonko a réhabilité le voile à l’école. Faites de même pour nos valeurs culturelles à l’école. Soyez militant de l’éducation de tous nos enfants et cesser de particulariser les filles pour en faire de futures féministes.
En Afrique, la femme restera femme et l’homme sera toujours homme. On ne veut ni masculinité positive, ni parentalité bienveillante. Nous avons des relations naturelles avec nos femmes et nous éduquons nos enfants selon notre culture. Ne gâtez pas ça à la base.
Pour le JUB JUBAL JUBBANTI ! Pour une véritable SOUVERAINETE CULTURELLE. Pas de discrimination à l’école !
A bon entendeur, on veille.
Mbegaan Koddu