RÉVOLUTION EN DANGER ! RÉSISTER OU PÉRIR.

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« LE DROIT EST LE VÊTEMENT JURIDIQUE DE LA SOCIETE. » Dit-on.

J’en déduis que chaque société vêt l’habit qui lui convient, de par sa taille.

Une personne mince et petite de taille qui met un boubou trop ample pour elle, risque de flotter dedans, de trébucher continuellement et même de devenir la risée de tout le monde. Il en est ainsi de la société et de l’ensemble des règles de droit qui régissent sa vie de tous les jours.

Comment peut-on, dans un pays africain comme le Sénégal, dont le peuple muri par des siècles de colonisation, des décennies de néo colonisation suivies d’une mondialisation libérale qui l’ont assez exploité, pressuré, infantilisé et brimé sans pitié, peut-on couvrir la vie en société du manteau juridique cousu et taillé à la mesure de la bourgeoisie française tombeuse de l’aristocratie et du clergé ? Le bas-peuple français n’a jamais bénéficié de la révolution robespirienne. La bourgeoisie l’a récupérée à l’aune de ses propres intérêts. Pour y parvenir, ce conglomérat d’affairistes s’est taillé une constitution qui lui donnait tous les pouvoirs. Ils se sont servis des théories de Montesquieu pour se partager les rôles. Qui à l’exécutif, qui au législatif, qui au judiciaire, tout l’attelage devant garantir les intérêts de la classe alors dominante. Le peuple est resté sur le quai. C’est cette même constitution, galvaudée par ci, édulcorée par-là et tripotée partout que l’on retrouve çà et là en Afrique francophone.  

Signe des temps, en quelques années d’intervalle, le peuple africain du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal ont renversé leurs dirigeants à la botte de l’Occident impérialiste armé d’un slogan en un seul mot : SOUVERAINETÉ !

Dès lors, nul n’a le droit ni la légitimité de s’opposer à la volonté du peuple qui tient à recouvrer sa SOUVERAINETÉ. Mais alors !

POURQUOI DIANTRE VEUT-ON S’OPPOSER Ã LA VOLONTE POPULAIRE ? PEUT-ON OPÉRER UNE RÉVOLUTION AVEC DES LOIS, DES RÉGLEMENTS, DES ADMINISTRATEURS ET DES JUGES QUI SONT CONTRE LA REVOLUTION ?

PEUT-ON CROIRE Ã DIEU ET Ã MAMMON ?

Il importe et il urge de changer la constitution du Sénégal et d’en faire un texte qui corresponde aux besoins, aux vœux et aux aspirations du peuple. Il nous faut UNE CONSTITUTION, UNE JURIDICTION ET UNE ADMINISTRATION AU SERVICE DU JUB JUBAL JUBBANTI.

Si le Président DIOMAYE DIAKHAR FAYE a quelque gêne pour le faire par la voie parlementaire, qu’il consulte le peuple par référendum. Par ailleurs, une élection présidentielle anticipée n’est pas à exclure. Elle permettrait de rebattre les cartes.

Si ces mesures ne sont pas envisagées, je l’ai beaucoup  répété dans mes chroniques, les chouans ne cesseront d’attaquer. LA RÉVOLUTION EST EN DANGER ! Alors, C’EST RÉSISTER OU PÉRIR.

Mbegaan Koddu

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