J’ai suivi Cheikh Yérim Seck, sur une chaîne de télévision. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au mot d’esprit de Cheikh Br Ndiaye qui disait qu’à chaque fois que Yérim a un costume neuf et une idée nouvelle peu conforme à la vérité, il se fait inviter à la télé. (Rire)
Cette fois quand même, je crois que c’est plus sérieux que cela. Cette fois-ci il est en service commandé. En effet, la nouvelle opposition, ayant tôt fait de se décrédibiliser aux yeux de l’opinion à force de maladresses, la France qui ne veut perdre le Sénégal pour rien au monde et craignant le syndrome AES, engage ses …
C’est pourquoi au moment où le gouvernement révolutionnaire du Sénégal commence à prendre ses marques, jetant les bases solides d’une véritable souveraineté sur tous les plans, un beau matin, Jeune Afrique sort de son chapeau une prétendue révélation qui n’est en fait que la répétition mot pour mot d’une déclaration antérieure du même Cheikh Yérim Seck, à l’époque démentie par Sonko et les faits réels.
On connait Jeune Afrique et on maitrise bien Cheikh Yérim. Depuis Béchir Ben Yahmed (son fondateur), le journal Jeune Afrique est prisé par les régimes fantoches et dictateurs. Quel despote africain n’a pas eu son bel article dans J.A. Mobutu, Sassou et les autres. Du temps du journal Afrique Asie, on avait une bonne réplique face à la propagande néocoloniale du journal connu pour les articles de Siradiou Diallo, de Sophie Bessis et autres défenseurs de l’impérialisme occidental. Maintenant il n’y a que J.A. qui traine sur le continent avec ses articles qu’on ne lit qu’avec un esprit dubitatif.
Cheikh Yérim que Moussa Dadis Camara traitait de « prostitué », d’escroc de la plume ( parce qu’il lui réclamait 500 000 euros par trimestre pour faire son image : https://www.facebook.com/share/v/kP13AfPpsoTSQuqz/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v ) et toute une bande de mécontents n’arrêtent pas de nous bassiner les oreilles avec un mystérieux protocole de Cap Manuel. Les gens ont beau prouvé le contraire, ils campent sur leur position. Ils me rappellent ce témoin au procès de Blé Goudé qui disait l’avoir vu à la tête des jeunes, dirigeant un mouvement insurrectionnel. Le juge lui demande d’apporter une preuve quelconque pour prouver la véracité de sa déclaration. Il répondit : « Je l’ai vu avec un fusil. Je ne l’ai pas bien regardé. Il était loin. Il était de dos. Mais c’est lui ! C’est bien lui ! » Drôle n’est-ce pas ?