Quand un pays va vers la décadence, c’est que son peuple a tourné le dos à ses dirigeants. Répression et corruption ne suffiront pas pour mettre les citoyens au travail. Tout le monde fait semblant de travailler et les autorités font semblant de payer. Il fut d’ailleurs des temps où, au Sénégal, on attendait l’Etat pour tout ; même pour redresser le mur de sa propre clôture.
En revanche, un pays qui chausse les bottes du progrès voit les initiatives citoyennes se multiplier de façon concrète et efficace. On a vu récemment des jeunes entrer dans des caniveaux, faire les éboueurs avec enthousiasme, sans réclamer un seul sou à qui que ce fut. Il y a peu, cela était impensable. Visiblement, le Sénégalais change de mentalité.